Qui sont elles ?

La Théosophie reconnaît le domaine de Féerie comme partie d’un monde spirituel habituellement caché, mais qui coexiste avec le nôtre. D’après les théosophes, la fonction fondamentale des esprits est d’absorber la PRANA, la vitalité du soleil, et de la redistribuer au monde physique. Ainsi les fleurs de Féerie sont les esprits de la nature, le lien vital entre l’énergie solaire et les minéraux du sol. Certains esprits sont responsables de la structure et de la couleur des fleurs, d’autres oeuvrent sous terre au milieu des racines, d’autres encore, au niveau moléculaire, dirigent la croissance des cellules. Des espèces différentes aident au développement des minéraux, des végétaux et du règne animal.

 

Le corps des esprits représente l’état le plus pur qu’atteint la matière physique. Quand les elfes sont visibles, ils sont au plan de l’ÉTHER (un état plus subtil que l’état gazeux), quand ils sont invisibles, ils sont au plan ASTRAL

les préjugés que nous avons sur eux va alimenter l'inspiration concernant l'apparence qu'ils vont prendre devant nous. Ils peuvent alors apparaître affligées d’un défaut. Ils revetent des formes humaines et leur structure éthérique leur permettent de changer de forme à leur gré et d’augmenter leur taille habituellement petite. Mais c'est un effort considérable qu’il leur est difficile de prolonger.

Pour prendre un aspect nouveau un esprit doit se concentrer car dès que sa pensée vacille, il retrouve sa forme originale. L’énergie qui parcourt le corps des elfes les aide a créer ces chevelures flottantes, ces ailes aux couleurs éclatantes et sans cesse en mouvement , des ailes faites pour briller, non pour voler, puisqu’ils peuvent à loisir traverser les airs comme la matière inerte.

 

On les voit souvent sous les traits de jeunes et jolies femmes, mais il leur arrive aussi d'apparaître sous la forme d'une belette, d'une biche, d'une renarde, d'une licorne... L'on dit que certains chasseurs s'égarent en forêt en poursuivant une blanche biche. Il s'agit d'une fée.
Se laissant discerner dans les langoureuses brumes ou sous l'humidité des sous-bois, elles demeurent, dans la traditions, des êtres intemporelles.
Les fées peuvent donner aux humains fortune, amour. Elles sont douées du pouvoir de guérison, et chassent les maladies. Elles peuvent aussi séduirent les hommes et s'unirent à eux. De cette union nait des enfants magiciens.

La plupart des fées, donc, on bonne réputation. Mais les temps des jadis se souviennent les caprices sévères de certaines fées, aussi laides que méchantes.
De nombreux lieux-dit portent leur nom : on trouve ainsi le chêne-fée de Nouard-le-Franc, la pierre au fée à Villiers-Saint-Sépulcre, les cheminées des fées, un peu partout, le miroir aux fées en Brocéliande, la mare aux fées de Fontaiebleau, etc.

Fées des eaux qui n'aiment que l'Amour et le cherchent dans les hommes. Mais leur exigence est si grande qu'elles ne peuvent jamais être satisfaite. Et de cette frustation certaines deviennent lagoureuses. Leur chant mélancolique ondule à la surface des eaux et, alors, l'homme qui les verrait, de ses yeux les verrait, mourrait dans l'année.

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